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DROÏDES > DROÏDE-SOURIS MSE-6


Encyclo




Fiche de données

MSE-6

Constructeur :
Rebaxan Columni
Taille :
0,25 mètre
Modèle :
Droïde-souris MSE-6
Équipement :
- 1 bras manipulateur lourd
- 1 bras manipulateur précis
- 1 holocaméra miniature
- 1 photorécepteur
- 2 senseurs auditifs
- 1 compartiment de stockage
Affiliations :
- République Galactique
- Empire Galactique
- Nouvelle République
Périodes :
Logo Empire Logo Rébellion Logo Nouvelle République Logo Nouvel Ordre Jedi

 
Le droïde-souris MSE-6 fut l’un des automates les plus singuliers mis au service de l’Empire. Sombre échec commercial au départ, une grosse commande impériale transforma le produit en un succès aussi instantané qu’inattendu. La loi qui régit dans le secteur industriel étant particulièrement rigoureuse, de nombreuses entreprises tombèrent en ruine. Mais un certain nombre de bonnes inventions pavaient néanmoins la route de ce véritable enfer manufacturier. Parmi les firmes qui n’avaient pas réussi à faire leur percée à ce niveau, on trouvait celle de Chandra-Fan, appelée Rebaxan Columni.

Lorsque cette institution décida de fabriquer un droïde générique et multi-usages pour le marché galactique, ils cherchèrent des idées dans leurs propres habitations. Les natifs de Chandra-Fan descendaient de rongeurs, et c’est pourquoi, à force de quérir, ils eurent finalement un dessein qui allait se révéler tout bonnement ingénieux. Cette bonne idée qui fit percer la société fut inspirée par le petit chak-chak, un animal de compagnie populaire possédant des bras étonnamment forts et longs qui se pliaient et qui étaient en partie dissimulés par la fourrure épaisse de ces créatures.

Ainsi équilibré, le chak-chak pouvait filer à des pointes de vitesse inimaginables sur ses quatre autres membres plus petits. L’effet visuel pourrait s’apparenter aisément à celui d’une torpille, mais qui serait recouverte d’une dense toison et qui se déplacerait sans moyen visible de propulsion. En s’inspirant de cet animal assez atypique, les dirigeants de Rebaxan pensaient légitiment avoir trouvé précisément ce sur quoi il fallait se baser pour réaliser leurs droïdes. C’est ainsi qu’ils eurent une grande confiance en la conception de leur nouvelle gamme de produits électroniques.

Cet élan de confiance des principaux responsables de la firme se traduisit par un acte fort de celle-ci, qui, sans préparer la moindre étude de marché qui prévalait généralement à la mise en service d’un tel produit, conçut sans tergiverser des milliards de droïdes-souris, comme ils étaient appelés au même titre que l’expression « droïdes d’assignation », de la série MSE-6. Le programme de construction fut soutenu par un vaste programme de publicité dans 400 secteurs, prétendant que ces nouveaux automates étaient « mignons ». Néanmoins, cela ne s’avéra pas suffisant ; les acheteurs potentiels ne se révélèrent aucunement intéressés.

Car cet échec total était dû au fait que la société de consommation ne croyait pas en l’utilité d’une sorte de rat mécanique, qui, pour eux, ne représentait pas un réel avantage. La société fit faillite rapidement du fait des commandes assurément insuffisantes et malgré toute la bonne volonté qu’elle avait mise dans ce projet. Plusieurs acheteurs importants demandèrent toutefois à Rebaxan Columni de leur fournir plusieurs de leurs œuvres. Ainsi, la marine de la République se dota de quelques-uns de ces droïdes.


mse-6

Les MSE-6 traversent constamment les couloirs des vaisseaux impériaux.
(DVD Star Wars Episode IV: A New Hope)


Il en allait de même pour le camp adverse de l’ordre alors en place, la Confédération des Systèmes Indépendants, qui, durant la Guerre des Clones, se procura également bon nombre de ces minuscules robots, qui firent leurs preuves dans la Salle du Conseil des Séparatistes sur Mustafar, vers la fin du conflit. Mais à cette époque, il s’agissait d’une série de modèles encore plus réduits, appartenant à la série MSE-4. Cela ne suffit pas à redorer le blason de la manufacture qui, malgré ces quelques ventes non négligeables, durent liquider leurs stocks.

Désespérés, les liquidateurs ne pensaient plus pouvoir vendre leurs produits, qu’ils avaient eu tant de mal à fabriquer. De ce fait, ils décidèrent de se rapprocher de l’Empire Galactique, afin de lui vendre le stock de droïdes-souris MSE-6 restants. Des négociations furent entamées entre l’organisation en déconfiture et l’ordre nouveau qui menait sans vergogne sa répression forcenée. Mais une fois que le contrat fut conclu, la banqueroute était inévitable pour Rebaxan Columni. Mais pour le gouvernement, c’était une bonne affaire que d’acquérir ces nouveaux venus.


mse-6

Un MSE-6 est effrayé par le grognement du Wookie, Chewbacca.
(DVD Star Wars Episode IV: A New Hope)



D’autant plus que le moment était bien choisi pour l’Empire, parce que précisément à cette époque, l’Empereur Palpatine avait entrepris une expansion massive de ses forces et les très nombreux destroyers stellaires impériaux produits avaient justement besoin de droïdes de maintenance. Ainsi les MSE-6 prirent en quelque sorte possession de ces lieux et séjournèrent dans les vaisseaux de la flotte du régime totalitaire, ainsi que dans les nombreuses stations dont disposait Palpatine et ses forces.

Ces engins, du haut de leurs 25 centimètres, s’acquittèrent si bien de leur rôle à bord des vaisseaux que leur utilisation s’étendit à des installations au sol plus vastes. Des plus anciens destroyers de classe Victory aux plus récents de classe Imperial II et finalement aux grands transports de classe Super, ces souris électroniques étaient devenues des éléments incontournables pour guider les troupes à travers les dédales de couloirs jusqu’à leur poste d’assignation. D’ailleurs, ils furent même utilisés dans les deux géantes Étoiles de la Mort, où, là encore, ils guidaient le personnel à travers des passages qui n’en finissaient plus de s’allonger.

Le secret du succès retardé des droïdes MSE-6 tenait en particulier à sa matrice à circuit modulaire unique comprenant la base de capacités du petit engin. Chaque matrice, facile et rapide à remplacer, contenait les données nécessaires à la réalisation d’une tâche. Comme le chak-chak, le MSE-6 disposait de deux bras : un manipulateur à pince, lourd et résistant, qui pouvait se déplier et qui comportait à son extrémité une sorte de tenaille grossière ; et un autre, plus précis et délicat, étant lui aussi apte à se déployer.

Quatre petites roues motrices étaient quasiment dissimulées sous leur coque métallique noire, ce qui constituait un autre point commun avec cet animal véloce. Ces éléments permettaient au droïde-souris d’atteindre la même vitesse que le chak-chak. En outre, deux senseurs auditifs latéraux et « l’œil » qu’était le photorécepteur à l’avant, ainsi que l’holocaméra miniature, servaient à se guider dans les couloirs interminables des vaisseaux impériaux et à éviter les obstacles. D’ailleurs, de nombreux Stormtroopers et autres officiers étaient agacés par leurs petits confrères cybernétiques, qui traversaient littéralement de long en large les recoins des couloirs en émettant un sifflement caractéristique et accomplissant leurs besognes.

L’espace vide à l’intérieur de ces MSE-6 fut pleinement exploité par ses créateurs. Des compartiments sécurisés pouvaient être utiles à transporter des documents confidentiels d’un en endroit à l’autre, qui ne s’ouvraient que s’ils recevaient l’empreinte vocale du destinataire ou de l’expéditeur. Ainsi, des informations importantes pouvaient naviguer entre les différentes parties de l’Étoile Noire par exemple, sans que personne ne pût arrêter les droïdes-souris ni même les piller pour espérer obtenir quelques données intéressantes concernant l’Empire.

Par ailleurs, ces genres de tiroirs étaient utilisés plus rarement pour camoufler des engins explosifs jusqu’à leurs cibles. C’est ce qui arriva lorsqu’un de ces petits appareils faillit tuer le Grand Inquisiteur Tremayne. Les MSE-6 étaient en plus dotés de plans complets de leur section d’assignation ; et ils étaient programmés pour faire fondre leurs processeurs quand ils étaient capturés, assurant ainsi le maintien des informations confidentielles. Mais cela leur donnait un étrange sentiment de paranoïa et d’importance à la fois, à l’instar des innombrables robots de l’Empire, utilisés pour la plupart des tâches, que ce fût la torture, le repérage ou, plus communément, la réparation.


mse-6

Les droïdes-souris se déplacent rapidement à l'aide de leurs quatre roues motrices.
(DVD Star Wars Episode IV: A New Hope)


Malgré leur programmation rigide et leur nature souvent peureuse, le très faible coût des droïdes-souris signifiait qu’ils étaient employés en très grands nombres pour effectuer les tâches simples déjà évoquées. On pouvait en apercevoir, dans les allées de l’Étoile Noire, déambulant aux côtés de plusieurs de leurs congénères robotiques, à croire qu’ils formaient un véritable nid voire une colonie de rats mécaniques. Han Solo et Luke Skywalker, alors déguisés en Stormtroopers, purent en côtoyer un sur les milliers qui coexistaient lorsqu’il infiltra la Première Étoile Noire en quête de la Princesse Leia. Chewbacca, qui les accompagnait, poussa un tel grognement à la vue du droïde-souris que celui-ci prit peur et fit demi-tour.

Mais outre cette utilisation indéniable par l’Empire, il existait quelques détournements de cet appareil, bien que cela fût strictement prohibé et passible d’une amende de 300 crédits. Un des rares exemples pouvant être cité pourrait être celui de Gara Petothel, qui servit la Nouvelle République, et son unité astromech R2, Tinon, qui utilisèrent les MSE-6 du vaisseau baptisé Iron Fist du seigneur du crime Zsinj afin de tenter de détruire cet engin spatial.

Pour cela, Petothel reprogramma les petits droïdes-souris et remplaça leurs quatre minuscules roues motrices par des bandes magnétiques. Elle en utilisa aussi pour modifier les transmissions des holocams, pirater le l’ordinateur principal et avoir accès à des niveaux du vaisseau inabordables auparavant. Cet acte de sabotage endommagea grièvement l’hyperdrive de l’Iron Fist, permettant ainsi de l’entraîner dans le Système Selaggis et le laissant à la merci du Général Han Solo.

Bien après, pendant la Guerre avec les Yuuzhan Vong, Lando Calrissian racheta le brevet du droïde-souris MSE-6 dans l’intention de le transformer en une unité mobile, qui détecterait la présence des espions des envahisseurs. Lui qui n’était qu’un simple coursier pendant la Guerre Civile Galactique devint un véritable agent de la Nouvelle République, au moyen d’une batterie miniature de détecteurs, car il permit de démasquer des Vong camoufilés sous leurs grimages Ooglith. D’autres MSE-6 furent trafiqués à la même époque par l’Alliance Galactique, qui portaient désormais la marque de série YVH-M, chargés de surveiller d’éventuels agents ennemis sur Mon Calamari.


puce Sources

- MSE-6 droid dans la Databank
- Imperial Sourcebook
- Death Star Technical Companion, Second Edition
-
"Premiere Limited" - Star Wars Customizable Card Game (Carte : MSE-6 "Mouse" Droid)
- The New Essential Guide to Droids
- Star Wars Episode IV: A New Hope
- Star Wars: The Complete Visual Dictionary



puce Informations

Auteur Cette fiche a été rédigée par Thypot le 3 janvier 2008.
Corr Cette fiche a été entièrement corrigée.


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Dernière modification effectuée le 13 octobre 2008 à 11:58 (CEST+0200)